Informations pratiques
Horaires
Le 29.11.2025
Samedi
16:00 - 16:45
Plein tarif
8 CHF
Réduit
5 CHF
Jusqu’à 25 ans
Gratuit
1er samedi du mois : gratuit
Gratuit
Expositions permanentes
Gratuit
Métro M2 > arrêt Riponne-M. Béjart
Bus 1, 2 > arrêt Rue Neuve ou Valentin
Bus 7, 8 > arrêt Riponne-M. Béjart
Bus 16 > arrêt Pierre Viret
En voiture : Parking de la Riponne
Le musée est partiellement accessible aux personnes à mobilité réduite.
En savoir plus
Un récit de l'enfermement par ceux qui l'inventent, celles et ceux qui le vivent et leurs adversaires
Née au tournant des XVIIIe et XIXe siècles, la prison était conçue comme un moyen hégémonique de lutter contre la criminalité et de réprimer des individus perçus comme une menace pour la société moderne. Malgré la longévité de cette institution, elle demeure une boîte noire, dont le public ignore largement le fonctionnement et les pratiques. C’est ainsi que depuis une cinquantaine d’années des collectifs critiques de la prison ou appelant à son abolition tentent de faire connaître la réalité du quotidien carcéral.
Cette conférence explorera trois moments de la prison à travers des sources lues par un·e comédien·ne. Trois corpus d’archives permettront d’entrer dans les entrailles de la prison en évoquant les idées qui ont mené à sa création ainsi que l’expérience quotidienne des détenu·es à travers leur correspondance originale. Enfin, il sera montré comment des collectifs critiques de la prison ont tenté de libérer cette parole enfermée pour remettre en cause l’ensemble du système carcéral.
Cet événement fait partie d’une série de conférences autour de la privation de la liberté et est accompagné d’une collation.
Gratuit, sur inscription
Palais de Rumine, Place de la Riponne, Lausanne (Salle Tissot - niveau 1)
Partenaire du Laboratoire Histoire et Cité, le MCAH est présent dans les comités de pilotage et de programmation.
Image : Intérieur du Pavillon des femmes de Bellechasse autour de 1945. Photo Paul Senn, Bernische Stiftung für Fotografie, Film und Video, Berne © Fondation Gottfried Keller