Émilienne Farny. Le regard absolu

Où ?
Musée d'art de Pully
Quand
Du 08.09.2023 au 03.12.2023
Tarif
A partir de
10 CHF
Figure marquante de la peinture contemporaine suisse, Émilienne Farny (1938-2014) porte un regard personnel et incisif sur le monde qui l’entoure. La rétrospective du Musée d’art de Pully présente le travail de l’artiste selon la logique des séries qui le régit et se conclut sur le film que Francis Reusser lui a consacré en 2015.

Informations pratiques

Adresse

Musée d'art de Pully
Chemin Davel 2
1009 Pully

Comment s'y rendre

Horaires

Du 08.09.2023 au 03.12.2023
Ouvert
Fermé
Lundi
Fermé
Mardi
14:00 - 18:00
Mercredi
14:00 - 18:00
Jeudi
14:00 - 18:00
Vendredi
14:00 - 18:00
Samedi
11:00 - 18:00
Dimanche
11:00 - 18:00

Plein tarif (dès 16 ans)

14 CHF

Réduit (étudiants, AVS, AI, chômeurs)

10 CHF

Lausanne Transport Card

10 CHF

Entrée pour les moins de 16 ans

Gratuit

Tarif combiné Musée d'art de Pully / La Muette - espaces littéraires

20 CHF

Entrée libre le premier samedi du mois.

Accès depuis Lausanne
Bus 8 et 25 (dir. Pully-Gare) : arrêt «Pully-Gare»
Bus 9 (dir. Lutry Corniche) : arrêt «Pully-Clergère»
En train : arrêt «Pully»

En savoir plus

À l’aide de son appareil photographique, elle capture des scènes et des objets du quotidien, qui peuvent sembler banals ou laids au premier regard. Elle les reproduit sur la toile dans un double processus d’essentialisation et de distanciation et les élève au rang d’œuvres d’art.

Établie à Paris dans les années 1960 après une formation à l’École cantonale des beaux-arts de Lausanne, l’artiste découvre le pop art dont elle s’inspire pour des vues de la capitale française. Chantiers, panneaux publicitaires et devantures de boutiques constituent les premiers éléments du répertoire formel urbain qu’elle développe tout au long de sa vie.

De retour à Lausanne en 1972, elle se consacre à la représentation ironique de villas suburbaines, caractéristiques à ses yeux du «bonheur suisse». À la fin des années 1980, les personnages font leur apparition dans sa peinture, de dos, le regard détourné ou masqué. Malgré le malaise, la solitude et parfois la violence qui marquent ses compositions, l’artiste n’a de cesse de peindre le monde «dans toute sa beauté aussi, celle qui niche partout pour qui sait la débusquer», selon ses propres mots.

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