© LT/www.diapo.ch

Western spaghetti

Où ?
Cinémathèque suisse
Quand
Du 28.08.2025 au 31.10.2025
Tarif
A partir de
10 CHF
Un pan incontournable de l’histoire du cinéma avec des classiques et des films inspirés du genre.

Informations pratiques

Adresse

Cinémathèque suisse
Avenue du Théâtre 6
1005 Lausanne

Comment s'y rendre

Horaires

Du 28.08.2025 au 31.10.2025
Lundi
14:00 - 23:00
Mardi
14:00 - 23:00
Mercredi
14:00 - 23:00
Jeudi
14:00 - 23:00
Vendredi
14:00 - 23:00
Samedi
14:00 - 23:00

Montbenon - prix plein

10 CHF

Montbenon - prix réduit

8 CHF

Capitole - prix plein

15 CHF

Capitole - prix réduit

12 CHF

Cinémathèque suisse
Cinéma Capitole
Avenue du Théâtre 6
1005 Lausanne

Métro m2 > arrêt Lausanne Flon
Bus > arrêt St-François ou Georgette

En savoir plus

Un genre en exil au mythe déconstruitIssu d’un croisement improbable entre les paysages arides du sud de l’Espagne et l’imaginaire débordant du cinéma italien dans les studios de Cinecittà, le Western spaghetti émerge au cœur des années 1960 comme une relecture radicale du mythe américain de la frontière. Débarrassé des illusions morales et de la vision manichéenne du western classique hollywoodien, ce courant cinématographique – irrévérencieux, stylisé et profondément politique – transforme les codes du genre en une fresque peuplée de héros ambigus, penchant du côté des opprimés et des marginalisés, où la violence prévaut sur la loi, la survie sur l’honneur. Affranchi des contraintes américaines, le genre s’émancipe et se subvertit.A l’origine, Sergio Leone impose sa vision avec Pour une poignée de dollars (1964), premier volet de la «trilogie du dollar», révélant Clint Eastwood, héro mutique et impassible. Il propose ainsi une œuvre marquée par son intensité, sa spectacularité, une ironie inédite, l’utilisation novatrice de la musique, jusqu’à une dimension épique et méditative (Il était une fois dans l’Ouest, Il était une fois la révolution).Mais Leone n’est pas seul: Sergio Corbucci insuffle noirceur et nihilisme au genre avec Django et Le Grand Silence, tandis que Compañeros en révèle la dimension métaphorique et politique. D’autres figures marquantes: Duccio Tessari (Le Retour de Ringo), Sergio Sollima (avec Colorado en 1966), ou Enzo G. Castellari, dont Keoma signe les derniers éclats du mouvement dans les années 1970.Si cette renaissance du western trouve un terrain fertile en Italie, c’est aussi parce que l’industrie cinématographique locale, en pleine effervescence, cherche à produire à moindre coût des films populaires à portée internationale.Au fil de temps, le Western spaghetti devient une référence, parodié (On l’appelait Trinità), détourné (Mon nom est Personne) et surtout influent. Cette programmation s’ouvre sur de nombreuses réinventions: The Wild Bunch, qui intègre les innovations de Leone tout en incarnant l’esprit contestataire du Nouvel Hollywood ; Sukiyaki Western Django, pop et décalé ; Django Unchained, réécriture baroque ; ou Bacurau, aux résonances politiques. Des films comme Tears of the Black Tiger ou Exiled montrent à quel point ce genre a imprégné le cinéma mondial jusqu’à nos jours. Django & Django, hommage à Sergio Corbucci, et Ennio, portrait du compositeur qui a donné au Western all’italiana son identité musicale unique, complètent ce parcours.Avec ce cycle, nous vous invitons à redécouvrir un cinéma inventif, provocateur et visuellement audacieux, devenu culte grâce aussi à des figures emblématiques telles que Clint Eastwood, Franco Nero, Giuliano Gemma, Gian Maria Volonté ou Lee Van Cleef. Certes, on gardera à l’esprit que les femmes y sont souvent reléguées à des rôles secondaires, voire absentes. Le western contemporain s’attache aujourd’hui à corriger cette représentation en redessinant des personnages de femmes puissantes et complexes: une piste passionnante, qui pourrait bien nourrir une prochaine programmation.Les classiquesDu désert brûlant de Pour une poignée de dollars à la mélancolie de Keoma, cette rétrospective explore l’âge d’or du western spaghetti en projetant les grands classiques du genre. Entre violence stylisée, héros ambigus, humour grinçant et musique inoubliable, la Cinémathèque suisse propose un large éventail de ces «classiques» signés Leone, Corbucci, Sollima et Barboni... Un cinéma populaire et politique, où l’Ouest américain est revisité à l’italienne, entre la poussière et le sang, les coups de revolvers et les chevaux au galop.Hommages et influencesLorsque sort Mon nom est Personne en 1973, le grand chapitre du western spaghetti est déjà en train de se refermer. Le film de Tonino Valerii se situe entre le film classique et l’hommage au genre auquel il appartient. La violence de The Wild Bunch, le point de vue de Little Big Man, l’humour sarcastique de The Quick and the Dead ou de Django Unchained, ou encore la patte des réalisateurs asiatiques Johnnie To et Takashi Miike, classent tous ces films dans les hommages et les influences aux grands classiques du western spaghetti.Les documentairesDeux documentaires complètent cette sélection de longs métrages. Django & Django, sur le réalisateur italien Sergio Corbucci, qui retrace la légende du maître du western spaghetti à travers des archives rares et des entretiens; avec en prime un passionné du genre qui nous en parle, le cinéaste Quentin Tarantino. Enfin, impossible de ne pas revenir sur celui qui, en un accord de guitare, nous entraîne dans l’univers sonore du western, avec un portrait d’Ennio Morricone, sorti en 2022.

Événements à venir

Lausanne Tourisme - Site officiel du tourisme à Lausanne
Résumé de la politique de confidentialité

Plus d'informations sur notre politique de confidentialité.