Informations pratiques
Adresse
PLATEFORME 10 - Place de la Gare 17
1003 Lausanne
Horaires
Billets Plateforme 10 - 1 musée, plein tarif (adultes dès 26 ans)
15 CHF
Billets Plateforme 10 - 1 musée, tarif réduit, adultes dès 26 ans (AVS, AI , chômeurs, étudiants, apprentis)
12 CHF
Billets Plateforme 10 - 1 musée, moins de 26 ans
Gratuit
Billets Plateforme 10 - 3 musées, plein tarif (adultes dès 26 ans)
25 CHF
Billets Plateforme 10 - 3 musées, tarif réduit, adultes dès 26 ans (AVS, AI , chômeurs, étudiants, apprentis)
19 CHF
Billets Plateforme 10 - 3 musées, duo (visite à deux, adultes dès 26 ans)
38 CHF
Billets Plateforme 10 - 3 musées, moins de 26 ans
Gratuit
Entrée libre le premier samedi du mois.
Les 24 et 31 décembre : 10h-17h.
Fermé les 25 décembre et 1er janvier.
Accès
Gare CFF de Lausanne : 3 minutes à pied
Bus 1, 3, 21 et 60 : arrêt «Lausanne-Gare»
Bus 6 : arrêt «Cécil»
Métro M2 : arrêt «Lausanne-Gare»
En savoir plus
En 1985, le musée intègre dans sa collection le fonds d’archives du studio photographique Lehnert & Landrock. Fondé par Rudolf Franz Lehnert (1878-1948) et Ernst Heinrich Landrock (1878-1966), le studio est actif à Tunis de 1904 à 1914, puis au Caire dès 1924. Il se spécialise dans la production d’une iconographie de l’Orient, largement diffusée en Europe par la photographie et la carte postale. Le duo se sépare en 1930 et Landrock, puis ses héritiers, poursuivent l’exploitation commerciale des images tout au long du 20e siècle.
Aujourd’hui, Photo Elysée interroge son rôle de médiateur des images en posant un regard critique et introspectif sur les objets qu’il conserve. À cette fin, il présente pour la première fois au public les objets originaux du fonds Lehnert & Landrock. En collaboration avec un comité scientifique, le musée propose d’étudier les dimensions esthétiques et politiques de ce corpus dans le contexte des entreprises coloniales.
Pour ouvrir la réflexion à d’autres perspectives, Photo Elysée invite l’artiste Gloria Oyarzabal à explorer ces archives. Son regard contemporain questionne la manière dont les musées abordent aujourd’hui les collections liées à l’histoire coloniale. Son travail entre en dialogue avec celui de l’artiste saoudienne Nouf Aljowaysir, qui s’intéresse à la manière dont l’intelligence artificielle prolonge et renforce les stéréotypes associés à la représentation de l’Orient.